J'en ai marre vous savez... Marre de tout ça... Je tombe de sommeil, j'ai du mal à dormir, et lui je suis sûre qu'il dort à poings fermés...

Mais bon, je vous dois un minimum de contexte. Car tout ne s'est pas fait par SMS.

En effet, après sa réponse qui me prouve qu'il a bien lu ce que j'ai écris (à 6h20 rappelons-le), je dormais d'un œil et j'ai été finalement totalement réveillée par les pleures de ma mère... 

Bonjour bonjour ! Il est actuellement 23h20 quand j'écris ces lignes.

Hm ? Ah vous pensiez que c'était écrit sur le coup ? Oh bah quand même, je réfléchis un minimum quand je dois dire quelque chose. Surtout si c'est aussi grave...

Je dis ça car je commence à être assez fatiguée. Et y'a pas que l'heure qui joue...

D'ailleurs, vous aurez remarqué que mes conversations "privées", je vous les partage sous forme de PDF. Mais pourquoi me direz-vous ?

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Car en France, il est interdit par la loi de partager des captures d'écran de conversations relevant du privé sans l'accord de la personne. (en publique)

D'ailleurs, merci à la personne qui m'a donné cette information.

Par contre, il s'agit de copié / collé de ces conversations. Je n'enlève rien, je n'arrange rien, c'est comme si vous lisiez sur mon téléphone, mais version légale pour vous le diffuser en publique ^^

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Si certains s'interrogeaient peut-être, du coup, ce n'est pas de la diffamation non plus. J'ai d'ailleurs toutes les preuves en photo, sur mon téléphone et ailleurs... Si besoin, demandez-les moi en privé. Il me semble que c'est légal là bas.

Aller. Dites moi franchement. Vous trouvez que c'est agressif ? 

Vous êtes sûrs d'avoir lu le premier PDF ?

Je sais que vous n'êtes pas psychologue mais... Après 20 ans et après les faits évoqué, vous n'êtes peut être pas moi mais sincèrement, entre nous. Vous l'auriez sorti comment vous ? 

J'ai réfléchis 1 bon mois après avoir écris ces lignes. J'ai cogité, beaucoup, vraiment... J'en suis venue à en parler à ma mère de nouveau et de fil en aiguille, elle a accepté de lire ce fichier PDF.

Je suis désolée, maman. Tu ne liras peut-être pas ces lignes, mais je suis désolée...

A force de leur en parler à eux, seuls interlocuteurs, seul moyen de communiquer ma souffrance depuis petite, seule échappatoire car je ne pouvais rien lui dire... J'ai fini par me reposer sur eux... Et j'en suis profondément désolée... 

Prise de cette soudaine conscience, étant alors à plus de 900km de lui, et me sentant enfin potentiellement prête, j'ai pris la décision de lui écrire.

Je ne peux pas le faire à l'oral. Cela sera donc par écrit.

Et en ce beau Mardi 27 Octobre 2020, j'ai envoyé un SMS à mon frère.

http://ekladata.com/ueibCMFjNtLJlbNUH_Ok9kL4g1M/ECHANGES_PAR_SMS_01.pdf

Mais bon voila. L'idée d'en faire part à mes proches n'a pas tardée à émerger. Je me suis dis que cela n'était pas convenable, pas correct, de ne pas le dire.

Enfin bon, en vrai, ça fait un moment déjà que je tente désespérément de le dire... Je l'avais pas posé à l'écrit comme ça que déjà, j'en parlais à ma mère, mon père ou ma sœur. Mes amis bien sûr aussi.

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A lui ? Il m'est arrivé pas mal de fois par le passé de me dire qu'il fallait que je le fasse... Lui dire... J'ai même essayé figurez-vous. Je partais toujours en crise d'angoisse (surtout après l'épisode de l'agression téléphonique). Vous savez ? Le truc qui me fait hyper-ventiler et qui m'empêche de parler car cela me coupe la voix et le souffle.

Je ne pouvais pas lui parler. Il y avait cette crise qui venait dès que j'essayais, puis l'intense peur que j'éprouvais, l'angoisse de m'en prendre de nouveau plein la gueule.